Nous sommes en novembre 1920. La Grande Guerre opposant l’Alliance Icarus aux signataires de la résolution du 7 novembre 1882, dit « Le Débranchement », s’est terminée il y a maintenant 2 ans.
L’Europe panse ses plaies, pleure ses morts et apporte les soins aux blessés en tout genre.
Plusieurs instituts spécialisés se consacrent à la réhabilitation d’anciens soldats souffrant de maux étranges, mélange de cauchemars éveillés, de terreurs nocturnes et de stress au quotidien. La médecine actuelle peine à leur venir en aide.
Vous vous êtes rencontrés pendant cette guerre et vous êtes liés d’amitié. Depuis la fin de cette période tragique, vous ressentez le besoin de vous retrouver régulièrement, pour discuter, échanger, vous souvenir de ces évènements. Cela va faire maintenant plus de 2 ans que vous vous retrouvez dans un café parisien « A la liberté », pour prendre un verre, jouer une partie de cartes et prendre des nouvelles les uns des autres.
Vous ne manqueriez ce rendez-vous pour rien au monde. Aujourd’hui, l’un des vôtres est absent sans avoir informé personne de votre groupe. Claude Boisselot, journaliste de métier n’habite pourtant pas très loin, et il est toujours plein d’entrain pour venir aux rencontres.
Après quelques recherches, vous apprenez qu’il n’a plus donné signes de vie depuis quelques semaines. Le rédacteur en chef du « Petit Parisien » a indiqué qu’il écrivait un article sur des blessés de guerre soignés dans un hôpital psychiatrique. Rapidement vous prenez contact avec l’hôpital, et obtenez un rendez-vous avec le médecin chef Dominik Feist.